Jean-Marie MULLER
Né le 21 octobre 1939 à Vesoul (France) et décédé le 18 décembre 2021 à Orléans.
Marié, deux enfants
Philosophe, écrivain et ami de la non-violence
Statut social : écrivain.
• Membre-fondateur, en 1974, du Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), porte-parole national de ce mouvement, après en avoir été pendant plusieurs années le permanent politique (non salarié).
• Membre-fondateur, en 1974, de l'IRNC (Institut de recherche sur la Résolution Non-violente des Conflits)
• Membre du Conseil d'administration et de Comité d'orientation de la revue Alternatives Non-Violentes, revue associée à l'IRNC.
• Parrain de la Coordination française de la Décennie internationale pour la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix, proclamée le 10 novembre 1998 pour la période 2001-2010 par l'Assemblée générale des Nations-Unies.
• Parrain du Centre de Ressources sur la Non-violence de Midi-Pyrénées.
• Membre-fondateur, en 2009, du Conseil International de la première université académique pour la non-violence dans le monde, AUNOHR (Academic University for Nonviolence & Human Rights) fondée au Liban.
Jean-Marie Muller arrive en Algérie comme officier de réserve en août 1962, alors que les accords d'Evian, mettant fin aux hostilités, ont été signés au mois de mars de la même année. Constatant toutes les conséquences de la guerre, il prend conscience que la violence s'avère incapable d'apporter une solution humaine aux conflits humains. Il est libéré de ses obligations militaires en avril 1963.
En 1967, il demande à bénéficier du statut des objecteurs de conscience. Après le refus de la commission juridictionnelle de le lui accorder, il renvoie son livret militaire au Ministre de la Défense. Il manifeste ainsi sa volonté d'assumer désormais ses responsabilités civiques dans le cadre d'une défense civile non-violente.
Le 8 janvier 1969, il comparaît devant le Tribunal correctionnel d'Orléans qui le condamne à trois mois de prison avec sursis, mille francs d'amende et cinq ans de privation de ses droits civiques. Il sera dégradé de son grade d'officier.
Professeur de philosophie jusqu'en 1970, Jean-Marie Muller quitte alors l'enseignement pour se consacrer à plein temps à des travaux de recherche sur la non-violence, ainsi qu'à sa mise en oeuvre au niveau de l'information, de la formation et de l'action.
Depuis 1974, il assure cette tâche en liaison étroite avec le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN) dont il est l'un des membres-fondateurs et l'un des animateurs.
En juin 1970, il entreprend, avec Jean Desbois, une grève de la faim de deux semaines pour protester contre la vente de seize "Mirage" au gouvernement des généraux brésiliens. Cette action a un grand retentissement dans l'opinion publique et reçoit de soutien de nombreux mouvements et personnalités.
En 1972, il fait un séjour prolongé aux États-Unis où il rencontre de nombreux responsables des mouvements non-violents américains qui sont alors engagés dans la résistance à la guerre du Viet-Nam. Il rencontre également plusieurs dirigeants du mouvement noir, ainsi que césar Chavez, le leader de la lutte des travailleurs agricoles.
En 1973, il participe à l'action du "Bataillon de la Paix" menée dans le Pacifique pour protester contre les essais nucléaires français. Il se trouve, en compagnie de Jacques de Bollardière, de Jean Toulat et de Brice Lalonde, à bord du FRI, le bateau contestataire de l'organisation "Peace Media", lorsque celui-ci est arraisonné par la marine nationale à l'intérieur de la zone interdite. Lorsque la bombe explosera, il sera détenu dans la prison militaire de la base de Hao. Ce sera la dernière fois que le gouvernement français procédera à des essais nucléaires en atmosphère.
Du 25 au 31 octobre 1973, Jean-Marie Muller participe à Moscou au Congrès Mondial des Forces de Paix.
Du 22 au 28 février 1974, il prend part à Medellin (Colombie) à la "Conférence pour la stratégie non-violente de libération en Amérique Latine". Il anime ensuite un séminaire de formation sur l'action non-violente à Riobamba (Équateur), à l'invitation de Mgr Proano, l'évêque des Indiens.
Du 12 au 22 mars 1975, il séjourne en Grèce. Rencontres et conférences sur la non-violence.
En 1977, il séjourne deux mois en Inde sur les traces de Gandhi.
En octobre 1978, Jean-Marie Muller participe à une grève de la faim de quatre jours avec Lanza del Vasto, Jacques de Bollardière, Jean Toulat, Jean Goss et quatre paysan(ne)s du Larzac afin d'interpeller l'opinion et les pouvoirs publics sur l'affaire du camp militaire. François Mitterrand leur rend visite et les assure de sa solidarité. En 1981, élu Président de la République, il rendra le Larzac aux paysans.
En 1982, il participe au Comité consultatif créé par le Premier Ministre en vue d'établir une concertation sur le dossier relatif au vote d'une nouvelle loi sur l'objection de conscience. Parmi les réformes qui seront adoptées, il est désormais possible aux réservistes d'obtenir le statut légal des objecteurs de conscience.
En 1983, le Ministre de la Défense demande à Jean-Marie Muller de conduire une étude sur la défense civile non-violente. Cette étude, réalisée en collaboration avec Christian Mellon et Jacques Sémelin, a été publiée en 1985 par la Fondation pour les Études de Défense Nationale sous le titre «La dissuasion civile».
En 1984, Jean-Marie Muller participe à la création de l'Institut de Recherche sur la Résolution Non-violente des Conflits (IRNC). Depuis 1985, l'IRNC participe à des réunions de travail avec des représentants du Secrétariat Général de la Défense Nationale (SGDN).
En 1987, Jean-Marie Muller fait un séjour de deux semaines en Pologne où il rencontre les principaux dirigeants du syndicat Solidarité et du mouvement Liberté et Paix.
En 1985, son livre Stratégie de l'action non-violente a été publié en polonais dans une édition clandestine.
En août 1988, Jean-Marie Muller, en tant que consultant étranger de l'Université de Paix de San Jose (Costa Rica), participe à une mission chargée par le gouvernement du Nicaragua de faire connaître aux dirigeants les théories et les pratiques de la défense civile non-violente.
En 1989, première rencontre avec Walid Slaybi et Ogarit Younan du Liban, les deux pionniers de la non-violence dans le monde arabe. Depuis, et pendant plus de 25 ans de sa vie active, Jean-Marie Muller fut introduit dans ce monde arabe, au Liban en particulier, puis en Palestine, Jordanie, Syrie, Irak y compris le Kurdistan.
En septembre 1990, la guerre civile au Liban pas encore terminée : Jean-Marie Muller est invité par le mouvement civil au Liban fondé par Walid Slaybi et Ogarit Younan (« Action sociale culturelle – ASC » puis plus tard « Movement for People's Rights – MPR »). Il fait un premier séjour de trois semaines où il participe à la formation de 61 animateurs, activistes et éducateurs sociaux non-violents, avec la collaboration d'Hervé Ott (France), François Bazier (Belgique), et Michel Mégard (Suisse).
Du 17 au 22 octobre 1990, il participe à l'Assemblée Européenne des Citoyens à Prague (Tchécoslovaquie).
En août 1991, deuxième séjour au Liban de 20 jours, invité par ASC (connu après par MPR), pour une formation sur la non-violence dans le cadre du programme annuel de ce mouvement non-violent libanais. Avec la collaboration d'Hervé Ott (France), François Bazier (Belgique), et Michel Mégard (Suisse).
Du 9 au 23 mars 1993, il séjourne au Tchad à l'invitation du mouvement Tchad non-violence. Il fait un nouveau séjour au Tchad en février 1994 où il anime deux séminaires de formation.
En septembre 1993, séjour au Liban de deux semaines, invité par le mouvement non-violent ASC (connu après par MPR), pour une formation de jeunes étudiants et activistes. Rencontre du cheikh leader chiite modéré Mohammad Hassan Fadlallah qui publie, suite à cette discussion un article en faveur d'une culture de non-violence l'appelant « la bienveillance de la nature humaine».
En 1993, Walid Slaybi lance la série de traductions des livres et textes de Jean-Marie Muller en langue arabe : 1ere publication « La signification de la non-violence » en 1995. Plusieurs autres livres ont été traduits et publiés en arabe à Beyrouth et diffusés dans le monde arabe, et des dizaines de textes sur la philosophie et la stratégie de la non-violence.
Entre 1985 et 1992, Jean-Marie Muller a été chargé de cours de l'Institut d'Études Politiques de L'Université de Lyon où il a donné un enseignement sur la stratégie de l'action non-violente.
Du 2 au 6 décembre 1993. Participation et intervention à l'Assemblée Européenne des Citoyens à Ankara (Turquie).
Du 7 au 14 avril 1994, Jean-Marie Muller séjourne à Washington (USA) où il rencontre le président de la République d'Haïti, Jean-Bertrand Aristide, et plusieurs personnalités politiques haïtiennes en exil pour étudier la possibilité d'une résistance non-violente en Haïti qui vit alors sous le régime militaire du général Cédras.
Du 21 au 26 août 1994, participation à l'Assemblée Européenne des Citoyens à Bratislava (Tchécoslovaquie).
Du 27 au 29 octobre 1994, Jean-Marie Muller participe à Villa de Leyva, en Colombie, au Séminaire international sur la négociation dans les conflits armés.
Du 8 au 17 décembre 1994, il participe à Sao Leopoldo, au Brésil, à la Triennale de l'Internationale des Résistants à la Guerre (IRG).
Du 16 au 27 janvier 1997. Séjour au Maroc. Rencontre avec Jean-Pierre Shumacher, l'un des deux survivants des moines de Tibhirine.
- En août 1997, séjour au Liban de deux semaines, invité par MPR, le mouvement non-violent libanais, pour une formation de jeunes, en collaboration avec François Bazier de l'Université de Paix - Belgique.
Du 18 au 26 septembre 1998, participation à a triennale de l'Internationale des Résistants à la Guerre à Porec (Croatie).
Du 23 octobre au 1er novembre 1998, participation à une mission de paix en Colombie. Avec une délégation française, il rencontre les "communautés de paix" de la région de l'Uraba.
Du 17 au 26 janvier 2001, Jean-Marie Muller séjourne à Montréal il donne des conférences sur la non-violence dans le cadre de la préparation de la résistance civile au Sommet des Amériques qui doit se tenir au Canada au mois d'avril suivant.
Du 18 février au 3 mars 2001, séjour en Inde. Visite de l'ashram de Gandhi à Ahmedabad.
Du 21 février au 13 mars 2004, séjour au Cameroun. Animation de sessions de formation à la non-violence à Maroua, Mokolo et Yaoundé.
16 et 17 octobre 2004, conférence inaugurale au Colloque sur l'action non-violente organisé à Magdebourg (Allemagne).
30 et 31 octobre 2004, intervention au Colloque sur la résistance non-violente à San Sébastien (Espagne).
Du 18 au 21 novembre 2004, participation et intervention au colloque sur l'intervention civile à Figuerès (Espagne).
Du 10 au 14 décembre 2004, séjour en Colombie. Intervention au séminaire international organisé par la municipalité de Bogota sur le thème : « La non-violence et la résistance civile comme instruments pour la réconciliation ».
20 et 21 décembre 2004, Jean-Marie Muller anime un séminaire pour les étudiants en science politique de l'Université de Pise (Italie) à l'occasion de la publication en italien de son livre "Le principe de non-violence".
Du 26 au 31 janvier 2005, Jean-Marie Muller participe à Porto Alegre (Brésil) au Forum Social Mondial où il donne une conférence sur le thème « L'option non-violente dans les luttes sociales et politiques ».
Du 8 au 15 novembre 2005, séjour à Sao Paulo (Brésil) à l'invitation de l'association Palas Athena. Conférences à l'université UNINOVE et au Centre Culturel de Sao Paulo. Animation d'un séminaire de 15 heures.
Du 27 au 30 décembre 2005 : séjour en Palestine. Participation et intervention dans la rencontre internationale sur la résistance palestinienne non-violente organisée à Bethléem. (En 2004, Ogarit Younan et Walid Slaybi introduisent Muller auprès des principaux militants et intellectuels palestiniens, dont un cheikh non-violent, formés d'abord au Liban et qui par la suite ont organisé cette rencontre).
Du 4 au 9 janvier 2006, à Amman (Jordanie), animation d'une session de formation à la non-violence, en partenariat avec l'association libanaise LACR (connue bien avant par MPR), pour des Irakiens de la société civile.
Du 13 au 29 mai 2006, nouveau séjour au Cameroun.
Les 16, 17 et 18 mai, animation d'ateliers à Bafoussam.. Le 16 mai, conférence publique à Bafoussam.
Du 22 au 26 mai, animation d'une session de formation à la non-violence à Mbalmayo.
Du 17 au 23 août 2006, séjour à Recife (Brésil). Le 20 mai, animation d'un atelier. Le 21 mai conférence au Congrès de la santé et de la culture de paix et de non-violence.
Du 27 octobre au 6 novembre 2006, Jean-Marie Muller séjourne à nouveau en Jordanie où il participe à l'animation de deux sessions de formation à la non-violence pour des Palestiniens, Irakiens, Syriens et Libanais, invité à l'initiative de l'Association Libanaise pour les Droits Civils (LACR).
Du 7 au 23 décembre 2006, nouveau séjour au Cameroun. Animation d'une session de formation à la non-violence à Bafoussam.
Du 29 septembre au 5 octobre 2007, nouveau séjour au Brésil. Participation aux manifestations organisées à l'occasion de la 1ère Journée internationale de la non-violence du 2 octobre.
- Du 12 juin au 5 juillet 2008, séjour en Syrie. Conférences au Cercle culturel français de Damas et à l'ambassade de France en Syrie. Animation d'une session à Marmarita organisée par le groupe Maaber, dont Les fondateurs et autres membres ont participé dès 2004 aux formations à la non-violence au Liban avec l'Association LACR et ensuite avec l'Université AUNOHR.
- Du 12 au 15 août 2008, nouveau séjour au Liban, invité par l'association libanaise LACR. Formation de 80 participant-e-s (Palestine, Syrie, Egypte, Liban, Irak, Kurdistan, Jordanie, Soudan, Tunisie).
Photo prise en juin 2009 à Colomiers, près de Toulouse, lors du Festival CAMINO
- Du 15 au 27 août 2009, séjour au Liban: invité à l'inauguration du projet pilote de l'université pour la non-violence – AUNOHR: Academic University for Non-Violence and Human Rights. www.aunohr.edu.lb Membre du Conseil International d'AUNOHR, avec Adolfo Esquivel, Arun Gandhi, Federico Mayor, Mairead Maguire et autres. Dans son 1er témoignage adressé à AUNOHR en juillet 2009, Jean-Marie Muller écrit : « Lorsque mes amis le Dr. Ogarit Younan et le Dr. Walid Slaybi m'ont annoncé, lors de notre rencontre en juillet 2008 à Beyrouth, qu'ils allaient créer l'Université Arabe pour la Non-violence, c'est avec une immense joie que j'ai accueilli cette nouvelle. Je ne doute pas que cette Université pour la Non-violence contribuera à faire lever une aurore sur le monde arabe. Permettez-moi de vous confier que je suis particulièrement heureux d'être à vos côtés pour participer à cette aventure exaltante... »
- Du 4 au 11 novembre 2009, participation au premier Forum national irakien pour la non-violence à Erbil (Kurdistan - Irak), lequel fut créé suite au partenariat avec l'association libanaise LACR et les formations en 2005-2006 en Jordanie.
- Du 12 au 21 avril 2010, nouveau séjour à Erbil (Kurdistan - Irak): animation d'une session de formation à la non-violence pour des groupes associatifs.
- Du 7 au 23 août 2010, séjour au Liban: Formation académique à l'Université AUNOHR, y compris une demi-journée consacrée à la 1ère présentation de son livre « Désarmer les Dieux » récemment sorti en français, en présence d'un public de six pays arabes y compris des religieux musulmans et chrétiens.
Première rencontre avec Jawdat Said, le Cheikh penseur et activiste non-violent de Syrie, avec le Père Wissam Maalouf fondateur de Mission de Vie au Liban et qui a fait sa thèse de doctorat sur Jean-Marie Muller, et avec Zouhaier Debbie le Cheikh non-violent de Palestine (les trois poursuivaient des cours à AUNOHR).
- Du 31 mai au 9 juin 2011, séjour au Liban: invité par l'université AUNOHR pour animer plusieurs conférences. Invite d'honneur à la 1ère cérémonie de l'université AUNOHR : allocution de Muller devant 350 invités au nom de son Conseil International.
- Du 27 juin au 4 juillet 2012, séjour au Liban : Formation académique à l'université AUNOHR. Rencontre avec le Président de la République, en tant que membre du Conseil International d'AUNOHR.
- Du 28 septembre au 2 octobre 2012, séjour de Jean-Marie Muller au Kurdistan – Irak : il est invité dans le cadre de la Délégation de l'université AUNOHR (Liban) en tant que membre de son Conseil International. Rencontres avec des ministres, des parlementaires, des présidents d'universités et des représentants d'ONG, y compris deux conférences publiques dans un cadre culturel.
- Du 2 au 22 juillet 2013, séjour au Liban: Formation académique à l'Université AUNOHR. Et, animation d'une session de formation pour des jeunes activistes en collaboration avec Antonella Verdiani (professeur à AUNOHR et ancienne directrice du programme Education à l'Unesco qui a proposé et publié le livre de Muller « De la non-violence en éducation », Paris, 2002, Unesco.
► 3 septembre 2013 : Jean-Marie Muller est le lauréat 2013 du Prix international de la fondation indienne Jamnalal Bajaj pour la promotion des valeurs gandhiennes.
Cette distinction lui a été remise à Bombay par le président de la République Indienne
► Article dans la République du centre
- Entre 1985 et 1992, Jean-Marie Muller a été chargé de cours de l'Institut d'Études Politiques de L'Université de Lyon où il a donné un enseignement sur la stratégie de l'action non-violente.
- Du 23 juillet au 3 août 2015, dernier séjour au Liban : Formation académique à l'Université AUNOHR. Célébration de la signature de la traduction et publication en arabe de son livre « Désarmer les Dieux », 440 pages, Edition : AUNOHR.
Jean-Marie Muller rencontre l'ambassadeur de Norvège au Liban qui a appuyé cette publication, et lui a présenté une décoration au nom d'AUNOHR.
- 1er août 2015 au Liban à l'université AUNOHR : Jean-Marie Muller dans la banlieue sud de Beyrouth (dominée par Hezbollah), en visite avec Ogarit Younan fondatrice de l'université AUNOHR, au Cheikh Chiite Ali Fadlallah (Fils du Cheikh Mohammad Hassan Fadlallah accueillant Muller en 1993), qui a annoncé à la manière de son père qu'il admet la non-violence étant à son avis « la bienveillance ».
- Du 10 au 14 avril 2016, à Rome – délégation de l'université AUNOHR : Participation et intervention à la conférence internationale sur «La non-violence et la paix juste», organisée par PAX Christi International, invité par AUNOHR avec sa fondatrice Ogarit Younan. Suite à cette conférence, Muller et Younan ont été sollicités à contribuer dans la préparation du Texte du Pape François déclarant le thème de l'année 2017 « La non-violence active », ou les commentaires de Muller et Younan ont été admis dans le texte officiel prononcé mondialement le 1er janvier à la « la journée mondiale de la paix » au Vatican.